vendredi 27 avril 2007

Dans le confort de votre foyer, de votre voiture, de votre…


Je lis des blogs cette semaine comme celui-ci où l’auteure nous parle des gens qui ont des commentaires vraiment ordinaires sur le fait d’avoir trois enfants. J’ai également des conversations qui me font HALLUCINER parce que je me rends compte que beaucoup de gens sont matérialistes et ne veulent que leur petit confort. Si j’utilisais cette expression que je n’aime pas beaucoup, je dirais qu’ils sont bourgeois.

Je viens d’un milieu normal. En fait, mon paternel avait un boulot vraiment bien payé et s’il ne nous avait pas quitté je serai peut-être comme eux moi aussi. J’ai grandi dans une très belle et très grande maison, ma mère a toujours travaillé fort pour que nous ne manquions de rien, nous étions toujours très bien habillé et nous étions quand même trois. Par contre, je crois qu’elle nous a inculqué que dans la vie si tu veux quelque chose, travaille pour l’avoir. Nous avions conscience que rien n’est gratuit dans la vie.

Avoir une maison je m’en fiche, j’aimerai bien un jour, mais j’ai pas les moyens. Je me contente d’un appartement pour l’instant. J’ai une voiture parce que j’ai un bon travail et la vie à Rimouski sans voiture je trouverai ça dur (ça rime). Par contre, j’aimerai faire profiter de mon luxe aux autres quand je vois tout le monde tout seul dans leur auto, moi compris.

Quand j’entends par contre des affaires comme : l’auto ne fait pas si on a plus qu’un enfant (quand le 1er est pas arrivé et t’a pas une chevette, t’as une assez grosse voiture que tu peux encore garder deux ans), que les chambres de la maison sont trop petites, que y’a pas de salle à manger. Pour le camping une roulotte c’est vraiment le mieux et l’auto ne fera pas non plus pour amener tout le « stock », qu’il faut une nouvelle douillette pour la maison qu’on a pas encore. Arrêtez de vous donner des excuses pour consommer et assumez-vous au moins. Je dis ça quand je veux m’acheter du linge et que je me sens coupable. Est-ce que c’est moi qui n’est pas connecté sur la réalité? J’avoue que je n’ai pas d’enfants, pas de maison et tout.

Je trouve que beaucoup de gens ne veulent que leur petit confort douillet et pas question de faire de concession. La simplicité, me semble que c’est pas si mal non plus? Moi le camping j’aime ça simple, quand il faut que je me force pour avoir mon déjeuner, que je profite de la nature, c’est ça qui dépayse. Quand on va en pique-nique, est-ce qu’on est obligé d’avoir le ti-quitte top diguididawger de pique-nique. Non! La vie est simple et on la savoure beaucoup plus quand on reste dans la simplicité des choses, quand il y a des imprévus qui font qu’il faut se forcer un peu le coco! Pourquoi toujours être dans le confort?

Je suis toujours décourager de voir ou d’entendre tout ça. J’ai peur de devenir comme ça moi aussi. Je pense que c’est pour ça que j’aime garder mes veilles patentes toutes croches! D’ailleurs, chez moi j’ai un vieux toaster à panneau (celui des années je sais pas quoi comme dans passe-partout où il faut que tu retourne tes toasts de côté et que tu dois arrêter toi-même), j’ai un téléphone à roulette, toutes les choses neuves sauf mon divan, ce sont des dons de ma sœur ou des cadeaux.

Bref, simplicité n’oubliez pas ce mot. Il faut toujours se dire qu’avant on s’arrangeait quand il n’y avait pas toute la technologie, qu’il y a toujours moyen de moyenner comme dit ma maman.

Et si jamais y’a des gens qui cherchent un transport pour Québec ou faire du co-voiturage et qui sont dans le coin de Rimouski faites moi signe, ça va me faire plaisir!

jeudi 26 avril 2007

La pensée du jour!

Dans la vie comme à la balle-molle, l'important c'est le batte.

Y’a une rumeur qui court

Paraît que si t’écris des affaires qui n’ont pas vraiment d’intérêts sur ton blog tu vas vraiment avoir plein de commentaire.

Je fais le test.

Advienne que pourra, s'il neige on pellettera!

mardi 24 avril 2007

Ton moine sous ta jupe

La première fois que je l’ai vu, je suis restée surprise et j’avoue que j’étais déconcertée par son allure. C’était quoi ça?????

Mon gynécologue portait une jupe! Comme elle était carottée, j’ai pensé : « Le type il est peut-être Irlandais et il porte peut-être fièrement le kilt? » Quand j’ai vu qu’il avait des talons hauts, des bijoux et un peu de maquillage j’ai su que ce n’était pas un kilt! Mon gynécologue était donc un transgenre!!! Je vous jure mesdames (aussi messieurs, mais bon) qu’on oublie totalement qu’on se fait examiner le col quand on a un gynécologue à jupe!

Lorsque je suis arrivée à la maison le soir, j’ai raconté cette savoureuse histoire à mon colocataire du moment, qui lui est gai, donc peut-être plus ouvert sur ces phénomènes. Il riait de se style, mais il m’a demandé : « Ça ne t’as pas dérangé? » Non, pas du tout, surprise c’est tout. Je me suis alors rendu compte que j’avais un bon taux de tolérance. Le lendemain soir quand mon coloc est arrivé, il avait raconté mon histoire de gynécologue à jupe à ses collègues de bureau féminines. Il m’a alors dit que la plupart avait dit qu’elles seraient partie et qu’elle ne voudrait pas se faire examiner par un tel homme. J’étais surprise, j’avoue je suis trop confiante du genre humain. Non, mais ça fait quoi que la personne qui t’examine le jardin du bonheur soit habillé en jupe, en tutu ou je sais pas quoi? Il est quand même pas arrivé déguisé en Grosse douceur!

Le fait que mon gynécologue soit un transgenre m’a pourtant fait oublier le but de ma visite, une possible tumeur au col de l’utérus. De plus, j’ai pu constater sa très grande compétence depuis ce premier jour. Il détient un sens de l’humour hors du commun et c’est toujours une partie de plaisir (ou presque) d’aller le voir. Lors de mon opération, il y avait une photographie d’une petite bergère au plafond. Il m’a dit de chercher dans la photo le petit chien, question de me détendre et de me changer les idées. Chaque fois, il prend le temps de me demander les derniers développements sur ma vie et si je veux avoir des enfants dans un avenir rapproché. Car, détail de mon anatomie : « j’ai vraiment l’utérus fait pour avoir une belle grande famille » – fin de la citation. Quand on va chez le gynéco, on a toujours droit à de beaux commentaires sur notre système reproducteur. Parlez-en aux filles! Je suis d’ailleurs toujours surprise que pour eux c’est aussi naturel que pour nous de regarder nos toasts cuirent le matin.

Ce gynéco pratique à Québec et quand je lui ai appris que je quittais la ville pour le bas-du-fleuve, il s’est exclamé : « Ah non! On perd une de nos patientes! » J’ai à ce moment décidé que je conserverai mon précieux docteur de la noune et que je reviendrai à Québec pour mon suivi.

Je ne vois même plus son habit et je jure que je ne voudrai pas avoir un autre examinateur de mon système reproducteur que celui-là. J’espère même qu’il fait des suivis de grossesses si un jour j’ai cette chance.

C’est certain que les transgenres sont des être étranges, on les trouve étrange parce qu’on ne les comprend pas! J’ai même de la difficulté à comprendre leur femme. Ce fait ne les empêche pas d’être compétant dans ce qu’ils font. Il ne faut pas oublié qu’ils y a derrière tout ce phénomène une grande souffrance qui doit se cacher. Je félicite donc l’historien Russel Bouchard http://akakia.blogspot.com/ de s’afficher. De plus si vous allez sur son blog vous verrez que cette personne est très intéressante et intelligente.

Comme quoi l’habit de fait pas le moine!

lundi 23 avril 2007

La perfection au féminin

Mesdames, à la question « que choisissez-vous entre un homme que vous savez aimant, fidèle et avec qui la vie sera tranquille, mais avec le bonheur est garantie sans toutefois avoir une passion effrénée digne des romans arlequins ou un homme avec qui la passion sera au rendez-vous, avec qui vous ne serez jamais certaine de rien, que vous n’avez pas l’impression qu’il vous aime pour ce que vous êtes réellement et avec qui une relation à long terme n’est pas envisageable?

Le premier choix vous me dites? Vous êtes certaine de ce choix? Moi je ne suis pas certaine de votre réponse pourtant.

La majorité d’entre nous voulons la première catégorie de mâle, mais toute fois nous gardons toujours l’envie d’avoir la deuxième. Cette envie reste bien cachée au fond de nous pourtant. Notre insatisfaction face à l’homme vient probablement de ce point. Bref, on n’est jamais CONTENTE CÂLISSE!

Notre désir d’atteindre la perfection vient miner notre bonheur, ou en fait, jusqu’à ce qu’on soit plus zen dans la vie. On voudrait être tout en même temps! On veut être la mère, la putain et la vierge. Attention, toutes les catégories dans la perfection en plus. La meilleure mère du monde, la meilleure putain, la meilleure vierge. On veut être objet de désir sans l’être vraiment, on veut être la compagne de vie idéale, la plus trippante et la plus intelligente. La sainte femme la plus sainte qui ne dit jamais un mot plus haut que l’autre et qui sera dire ce qu’il faut au bon moment.

On s’épuise a vouloir plaire à tout prix! On se fait maigrir, on se frise, on se défrise, on se maquille, on s’habille provocante, mais pas trop, on suit toutes les autres tout en les « bitchan » dans leur dos, mais on ne dit pas de mal, on ne fait que des constats!?

C’est fatiguant être femme en? C’est difficile à comprendre surtout!

Parce que finalement, si vous trouvez un homme qui vous aime vraiment, avec qui ça connecte et qui saura vous comprendre, vous n’aurez pas à faire tous ces efforts. Vous serez bien, vraiment bien. Pourquoi se compliquer la vie? Pourquoi se mettre autant de pression? Je suis certaine que si on leur demandait les messieurs nous répondraient un genre de « EUH! En? » Parce qu’au fond, ils s’en sacrent de toute cette performance, ils veulent juste être bien!

Vous pensez pas?

vendredi 20 avril 2007

Régionsons nous au Gouvernement! Libellé : J’pète ma coche!

Oh oui! Si ta vie est plate, pars toi un blog parce qu’au moins tu vas pouvoir te défouler. De toute manière je pense que la plupart des gens qui ont un blogue on une vie plus ou moins intéressante et ils se sentent obligé de la partager. Je ne fais pas exception, je fais partie de ce malheureux clan.

Je suis une fonfon comme beaucoup d’autre, je vis en région et je dois le dire je m’emmerde pas mal ces temps-ci. Je crois que je rentre dans ma phase désillusion. Moi qui croyais venir relever des défis en région, je me rends compte que je ne fais qu’assurer un roulement. Même si mon boss me dit au moins une fois par semaine qu’on a de l’ouvrage, qu’il y a pleins de choses qui s’en viennent, ben c’est toujours pareil. J’ai beau chercher sous mon bureau et dans tous les racoins, je ne trouve rien!

Je travaille pour la magnifique et extraordinaire Bibliothèque et Archives nationales du Québec. L’autre soir, avant d’aller faire dodo j’écoutais Christianne Charrette en pu direct. Elle recevait notre chère Directrice, Lise Bissonnette, chic type cette Lise. C’était beau de l’entendre venter les mérites de la « belle bâtisse » qui abrite la Grande bibliothèque, qui a gagné un prix d’architecture même si ça tombe de partout. Pas grave, c’est beau l’architecture Pôste-Môderne (important de prononcer les ô). Elle se flattait la bedaine avec la réussite de cette fusion en expliquant que c’était maintenant LA place de consultation et de documentation au Québec et ce PARTOUT au Québec. WOW!!!

J’aurai aimé me dire : C’est superbe, je travail pour cet endroit, pour LA place de consultation et de documentation, je suis fière de faire partie de cette belle grande famille. Sauf que, si je n’avais pas eu de la pâte à dents Crest dans la bouche, j’aurais goûté le goût amer que j’ai souvent en travaillant ici. C’est beau, mais en région on se fait chier. Pas parce qu’on est en région physiquement, mais parce qu’on se crisse de nous autres! Grâce à la fusion des deux institutions, nous sommes maintenant géré à partir de Montréal. TOUT doit maintenant passer par eux : de nos feuilles de temps à l’exposition de photos dans les corridors de l’édifice. Si j’ai envie de me virer de bord : il faut que j’appel Moutrial pour savoir si je peux. L’affaire, c’est qu’ils n’ont jamais mis les pieds ici, ou presque ces gens qui prennent les décisions. On ne peut pas avoir d’équipements neufs parce que le type de Montréal qui prend la décision considère que nous n’en n’avons pas besoins. Il n’a pas l’air d’être au courant que nous offrons un service au public, que la technologie avance et que cela fait que les archives sont de plus en plus sur un support informatique pis que si on veut un lecteur DVD dans un ordinateur, ce n’est pas pour écouter un film mais bien pour diffuser nos archives. Attention! Je ne vise pas seulement Montréal, parce qu’avant c’était Québec qui gérait et le bureau de Québec avait la même attitude.

Je trouve étrange qu’on ai envie de développer les régions, mais on fusionne de plus en plus et ce sont ces dernières qui finissent pas écoper. Mme Bissonnette peut être fière, oui c’est une belle réussite. Elle devrait peut-être faire travailler son monde pour qu’on ait plus de visiteurs dans nos 7 bureaux régionaux. Il faudrait être un peu plus à l’écoute de ceux qui sont sur le terrain, ils savent beaucoup plus ce dont ils ont besoin et ils connaissent plus leur clientèle. En attendant on manque de ressources matérielles et nous avons de la difficulté à offrir aux rares clients qui viennent le maximum de service. Il faut s’organiser avec les moyens du bord et surtout par notre bon vouloir, sinon il y aurait un gros manque. C’est vraiment dommage! J’aurai aimé tripper ici et me dire que j’ai vraiment envie de rester dans ce beau coin de pays, mais c’est une bataille que je ne suis pas certaine de vouloir livrer!

En attendant, j’écris ce texte en étant payé par le gouvernement. Je n’écoute peut-être pas un film, mais j’écris un blogue! Quin stie!!