mardi 6 novembre 2007

Pour Sébastien...

Aucun mot ne peut exprimer ma douleur... ce texte sera le dernier de ce blog, mais j'avais besoin de partager. Pour toi Sébastien qui a choisit de nous quitter. J'espère maintenant que tu seras heureux où tu es. Je pense à toi, je penserai toujours à toi. Je laisse les paroles de cette chanson de Peter Gabriel.

Je t'aime...

Devant l'imminence du déluge

Lorsque la nuit s’installe
Les fréquences radio s’emballent
Tous ces signes intrigantsIls vont et viennent comme un avertissement
Les étoiles de mer échouées ne peuvent se cacherElles attendent toujours la venue de la marée
Aucun point de repère pour nous guider,
Ni rien pour nous diriger.

J’ai emprunté cet ancien cheminPour faire mon nid au-delà des mersSur ces hautes falaisesOù les enfants trouvent repèreL’enfer insensible déversait son fiel
Des vagues de métal brisaient le ciel
Et pendant que les clous s’enfonçaient dans les nuages
La pluie chaude inondait les gens dans les parages.

Seigneur, le déluge est imminent
Disons adieu à la chair et au sang
Si un jour la mer retrouve son calme
Elle y arrivera dans le cœur des survivants,
Qui auront toujours su regarder devant
Buvez, rêveurs, avant que la soif ne vous accable.
Lorsque le déluge pave sa voieOn perd ses murs, on perd son toitL'instant d'un coup de tonnerre
J'occupe mille esprits à la fois
Les acteurs partis, il ne reste que toi et moiEt si nous disparaissons avant l'aube, ils garderont de nous les meilleurs souvenirs qui soient.

Seigneur, le déluge est imminent
Disons adieu à la chair et au sang
Si un jour la mer retrouve son calme
Elle y arrivera dans le cœur des survivants,
Qui auront toujours su regarder devant Buvez, rêveurs, avant que la soif ne vous accable

vendredi 29 juin 2007

Y'a t-il un médecin dans la ville?

J’ai connu hier c’était quoi le manque de médecins en région! Je vous le dis, être malade à Rimouski c’est l’enfer.

Comme je n’étais pas au bord de l’agonie, mais que j’avais tellement mal au cou que je n’étais pas capable de dormir, je décide d’aller dans une clinique. L’hôpital oubliez ça, il y a un médecin par quart de travail et si t’es pas en ambulance ou un bébé qui a la grippe, tu passeras pas avant les 6 prochaines heures. Donc, j’essaie (et j’insiste sur le mot) d’aller dans une clinique sans rendez-vous. Je me pointe à la 1ère et la dame m’annonce qu’elle commence à distribuer les numéros seulement à 11h30 pour l’après-midi et elle m’indique où aller. Il est 8 :40 quand j’arrive à la seconde clinique. On m’annonce que c’est complet pour la journée et qu’il n’y a plus de place, il aurait fallu que j’arrive à 8 :15 pour avoir une place. Je fais quoi maintenant? La préposé m’indique une autre clinique, je lui demande si je vais me faire revirer pour une troisième fois. Une dame qui est là me dit que je devrai être bonne si j’arrive avant 9h! Je me pointe à la troisième clinique où je peux m’enregistrer. Par contre, j’ai au moins pour 1 heure ½ d’attente.

Heureusement, j’ai mon livre Amitié interdite de Liza Frulla et Louise Beaudoin pour me divertir pendant les heures d’attentes. C’est un bon livre qui nous expose les deux clans; souverainiste et libéral dans des échanges intéressantes sur les questions qui opposent ces deux partis. Je dois dire que je ne vois plus Liza Frulla du même œil depuis que j’ai vu un vidéo d’archives qui montraient un souper du caucus des ministres libéraux quand Robert Bourassa est partie; Liza avait l’air d’avoir bu pas mal de vin!

Je fini par passer après 2 :15 d’attente! Le médecin qui est un verbomoteur et mime m’explique en long et en large mon problème et la solution. Sérieusement, il était devant moi à m’expliquer que j’avais les nerfs du cou vraiment coincé et il me mimait ça en se glissant sur ses pieds de gauche à droite! Ça valu l’attente!!!!

Je vous le jure il manque de médecin à Rimouski, je ne voudrais pas être en Gaspésie ou dans une région encore plus éloignée! Au moins le soir même j’allais me faire masser, c’était très bénéfique.

Ma semaine est infernale avec ce mal de cou, en plus que le feu à pris dans mon BBQ, j’ai sauté ma mixette en faisant une mousse au chocolat au tofu et je me suis échappé mon séchoir à cheveux sur le pied et ça m’a coupé. Je commence à avoir un peu peur…

mercredi 27 juin 2007

Quotidien et tranquilité

Vraiment c’est l’été, c’est tranquille partout même sur la blogosphère! J’ai toujours pas de super inspiration, mais j’essaie fort!

Même si pour certains la fonction publique est très tranquille, moi c’est le contraire. Mon boss est absent assez souvent (minimum l’avant-midi sans compter ses multiples journée où il s’absente pour des raisons x-y-z). Dans ce temps là je deviens la « cheftaine » du lieu, parce que c’est moi la plus ancienne. WOW ça fait même pas un an que je suis là! Les étudiants se fient à moi, je dois former la nouvelle qui remplace ma collègue en congé de maternité, etc.

Demain, je vais donc me faire masser et comme c’est magique la fonction publique, c’est rembourser en partie! Peut-être que mon mal incroyable de cou va passer?! Sérieusement, c’est du gros luxe je trouve. J’ai quand même vraiment mal et je ne suis plus capable!

Tranquillement, l’été se planifie : du camping à l’horizon! Entre autre le parc du Bic où j’irai du même coup faire une excursion en kayak de mer voir le couché du soleil! Portneuf m’attend aussi pour le début de mes vacances au mois d’août. J’espère faire pas mal de camping.

Parlant de camping; je retrouve mon mépris pour les tentes roulottes et le « camping » confortable. Je ne comprends toujours pas le trip de s’en aller en camping avec tout le luxe qu’offre une maison, tant qu’à ça reste donc chez vous! Pis pourquoi il y a des gens qui vont faire du camping sur le bord du boulevard Ste-Anne à Château-Richer quand il n’y a aucune vu sur RIEN? Me semble que le trip d’aller en camping c’est d’en faire de manière le plus rustique possible, un feu pour faire ton manger, une tante pour le dodo avec un sac de couchage pis un matelas de sol, une chaise pour t’asseoir su le bord du feu. Voilà! On me dira : « Oui mais pourquoi tu te donnes de la misère de même. » Parce que ça fait décroché pis qu’après j’apprécie mon confort! J’attends donc la réponse des campigneux de luxe!

Donc, ma vie est toujours aussi tranquille! Quand même en passant l’été à Rimouski, j’ai l’impression d’être en vacances tout l’été!

vendredi 22 juin 2007

Histoire d'écrits

À cette époque où la technologie est présente dans nos vies, vous créez des liens par le net. Lecteur de blogs, vous suivez la vie de pleins de gens que vous n’avez jamais vu, jamais rencontré. Moi-même j’ai rencontré mon amoureux par le biais des blogs.

Cette semaine à mon travail, j’ai croisé l’ancêtre de l’Internet : la correspondance. J’ai donc envie de vous partager cette très belle histoire.

L’histoire se déroule sur plusieurs décennies. Elle commence avec la 1er Guerre mondiale. Une jeune Québécoise du nom de Gabrielle devient marraine de guerre et débute une correspondance avec un soldat belge du nom de Charles. Une marraine de guerre était une femme qui écrivait à un soldat seulement pour remonter son moral.

Gabrielle et Charles débute leur correspondance en 1917, échangeant sur leur quotidien, leur famille, etc. Ils se sont envoyé des photos d’eux et de leur environnement respectif. Des lettres banales la plupart du temps, mais qui nous apprenne sur la vie de Charles (puisque la majorité des lettres sont celles envoyées par lui). Je suis tombée sur une lettre où une femme belge écrivait à Gabrielle de ne plus écrire à Charles, car ce dernier la ridiculisait auprès des autres soldats. Il montrait ses lettres à tout le monde. De plus il lui avait écrit qu’il avait perdu le porte-cigarettes qu’elle lui avait envoyé. La femme jalouse écrivait que ce n’était seulement pour en avoir un autre car il avait donné le premier. Gabrielle ne s’est pas laissé impressionnée par cette femme et lui a répondu qu’elle n’était qu’une jalouse. Elle lui expliqua que son seul but était d’être marraine de guerre et qu’elle n’avait pas besoin de se trouver un homme sur un autre continent, il y avait ici assez de bons Canadiens français pour se trouver un ami. Charles a écrit à Gabrielle pour lui confirmer qu’il était vraiment son ami et qu’il ne faisait aucun geste de méchanceté. L’Histoire nous dit qu’il était honnête, puisque leur correspondance s’est continuée durant plusieurs années.

On se doute que Gabrielle était en amour avec son soldat. Un jour, elle apprend que Charles se marie, elle cesse de lui écrire et lui laisse savoir sa déception dans une lettre. Quand même, elle continue de lui écrire après un répit. Elle-même trouve l’âme sœur ici et se marie en 1934. Elle envoie à Charles les photos de ses noces. Puis, la 2e grande guerre est arrivée, Gabrielle écrit à son ami pour l’encourager et lui démontrer son support. Leur correspondance n’a jamais cessé et ils ont pu se raconter leur vie durant plusieurs années. On retrouve dans les boîtes des lettres et des photos de Charles, de ses enfants, de Gabrielle aussi.

Ils ne se sont jamais rencontrés. On a voulu organiser une rencontre entre ces deux personnes, mais Charles est décédé avant. Nous détenons toute la correspondance envoyée à Gabrielle, mais nous n’avons pas celle envoyé à Charles, parfois des brouillons.

Gabrielle est décédée à l’âge de 101 ans il n’y a même pas 10 ans. Elle aura laissé dans l’histoire une toute petite trace, infime. Chaque fois que j’ai à ouvrir son fonds d’archives, je ne peux m’empêcher de penser que je tiens dans mes mains des lettres écrites il y a presque 100 ans.

C’est bien beau la technologie, on est plus ouvert sur le monde. On peut toutefois se demander s’il Restera des traces de nos histoires?

vendredi 15 juin 2007

Gros batte pour poupée chaude!

Ma nouvelle colocataire me passait la réflexion suivante en passant devant le colisée ce matin :

« Y’en a beaucoup lorsqu’ils étaient jeune voulait devenir physiothérapeute pour des joueurs de sports, parce que c’était des beaux gars. Finalement, tu te rends compte que beaucoup on juste seize ans, sont boutonneux et veulent juste fourrer ».

Personnellement, cette perspective d’emploi ne m’a jamais effleuré l’esprit, je ne viens pas de Rimouski, j’imagine donc que je ne peux comprendre cette excitation pour les jeunes et beaux joueurs de l’Océanic. Comme on dit; m’en crisse pas mal!

C’est surtout sur la fin de sa phrase que j’ai accroché. Je lui ai répondu que personnellement ça ne m’a jamais intéressé et que anyway y’a beaucoup de gars que c’est pas juste à seize ans qui veulent juste fourré « comme tu dis ma chère ». Elle a donc acquiescé en disant que les hommes voulaient tout le temps juste fourrer!

Je me suis empressé de répondre que non, y’en a quelques un, mais beaucoup ne sont pas comme ça. De toute manière, je pense que ça dépend tout le temps de bien des choses. Pour le reste du voyage, je me suis donc passé la réflexion que ma chère coloc avait l’air d’une fille bien frustré de ce côté-là, pas juste pour le sexe mais aussi tout ce qui entoure l’amour et les relations hommes-femmes.

Je sais que beaucoup regarde que le physique des gens pour s’en faire une opinion. Quand même, il y a également une question d’attitude dans tout ça. Peut-être que je suis naïve, mais je le crois!

J’ai déjà dis à mon chum que même avec 20 livres de plus que maintenant et les cheveux courts je pognais pareil et avec des maudits beaux gars! Il avait l’air perplexe. J’ai jamais été obèse, mais je ne suis pas un style mannequin non plus! Mon 20 livres je les perdus avec beaucoup d’effort et de temps. L’important c’est surtout de se sentir bien. T’auras beau être la plus belle fille en ville, si tu es vide comme une cruche et que tu ne dégages rien, tu risques de pogner des gars qui veulent juste une baise ou sinon une poupée pour les accompagner dans leur soirée de ski-doo (voir le texte le Ski-doo pour ceux qui ne comprennent pas). C’est vrai que j’ai voulu perdre du poids, mais c’était pour moi, pour être plus en forme et m’aimer plus MOI, pas pour me trouver un chum ou plaire. J’aime mieux entraîner mon cerveau et avoir des choses intelligentes à dire aux autres.

Je pense également, qu’on attrape ce que notre subconscient désire. Je suis restée toute seule pendant 5 ans, une bonne parties de ces années c’était par choix parce que j’avais besoin d’être seule et de n’avoir aucune attache. Je me suis souvent plainte de pogner des pieds de céleris qui me laissaient tomber le lendemain ou quelques temps après. Au fond, je n’aurai pas voulu plus et quand je réussissais à trouver un gars au potentiel intéressant, je trouvais une bonne raison pour m’en débarrasser!

Je trouve que c’est dommage pour ma colocataire. Par son manque de confiance en elle et cette frustration, elle se bloque elle-même. Pourtant, c’est une fille brillante, qui a énormément d’humour et beaucoup de conversation, du contenu.

Peut-être que je me trompe, que je suis naïve et qu’au fonds les hommes ne sont que de gros pénis géant voulant se soulager.

Alors messieurs, votre opinion s.v.p? Est-ce que c’est vrai que vous ne vous arrêtez qu’au physique?

mercredi 13 juin 2007

Pourquoi?

Méchant bout que j’ai rien écrit! Je cherche l’inspiration et je ne trouve pas. J’ai un principe dans la vie : si tu n’as rien à dire (ou écrire) farme t’a yeule!

J’avais l’intention de publier un texte sur ma haine envers les pantalons d’armées, mode revenue je ne sais pourquoi? En parcourant les blogues j’ai encore vu quelque chose qui me désespère, je me suis dis : Pourquoi chercher l’inspiration, anyway le monde commente juste les maudites niaiseries. Donc, je décide de remettre à plus tard mon partage de haine envers les habits de camouflages et de péter ma coche sur le phénomène du commentaire des textes à une ligne.

Mon Voyou la semaine dernière recevait environ 32 commentaires sur un texte qui parlait de sa sorte de chips préférés. Une autre bloggeuse nous dit seulement « je ne comprends pas? » pis elle récolte le plus haut taux de commentaires jamais vu sur son blogue. Un blog qui nous dit qui fait frette ce printemps ou cet hiver à eu également pleins de commentaires. C’est quoi là?

Est-ce que c’est moi qui est innocente et qui ne comprend pas pourquoi les gens ont autant de plaisir à commenter des insignifiances? Il y a pleins de blogs intéressants et personnes qui écrivent de bons textes sans avoir de commentaires. Je ne prétends pas du tout que mon blog est réellement intéressant, mais je n’écris pas pour moi-même et oui j’aime les commentaires, surtout ceux qui sont constructifs! Pas les cri… de tab… de LOL!!!!

J’aime écrire et partager des trucs banals, des visions ou mon opinion et j’aime avoir des commentaires. Si je voulais écrire pour moi-même je le ferai dans un cahier!

mercredi 30 mai 2007

Le ti-criss d'allo-stop

Cette fin de semaine j’allais à Québec et comme à l’habitude je prenais de monde avec Allo-stop. Ce service offre du co-voiturage à un prix modique; 16$ pour aller de Rimouski vers Québec, dont 10$ va au chauffeur. J’ai décidé de m’inscrire cet hiver question de m’aider à payer le gaz, mais surtout pour la cause. Je trouve ridicule d’aller aussi souvent à Québec et d’être seule à bord de ma Magical Mystery Tour!

Pour le retour à Rimouski, je prenais deux types du nom de Guillaume et Mathieu. Deux jeunes fraîchement sortie de l’adolescence. Premièrement, Mathieu me demande avant de partir si je suis pressée, parce qu’il voudrait fumer une cigarette. Je lui laisse ce temps, ayant déjà été fumeuse je comprends que faire trois heures de route dans la précieuse nicotine ça peut être pénible. Embarque dans la voiture et départ vers le bas-du-fleuve, nous échangeons les informations habituelles; viens-tu de Rimouski ou Québec, tu fais quoi dans la vie, etc. Mathieu à l’arrière décide de dormir et Guillaume à mes côtés semblait quelque peu hyperactif et n’arrêtait pas de gémir comme un veau. En plus il parlait avec une patate chaude dans la bouche et semblait sourd comme un pot, car il me faisait toujours répéter deux fois.

Vers la fin du voyage, 1 heure ½ avant, Mathieu se réveille et me demande de voir ce que j’ai dans mon Mp3. Il se met donc à gosser dessus et n’arrête pas de changer la musique. Il fini enfin par choisir le disque de Franz Ferdinant. C’est à ce moment que mon grand talent à côté décide de changer l’angle du rétroviseur de droite.

- S’suse j’aimerai ça que tu le remettes comme il était stp!

- En parce que tu vois rien?

- C’est ça!

Ben bravo mon champion! Je commençais vraiment à avoir hâte d’arriver et une légère envie de les laisser sur le bord de la 132!

Arrivée à Rimouski, le comble et la crainte de tous chauffeurs allostopiens est arrivée. Mon ami Mathieu n’avait pas d’argent pour payer sa course!

- Si je te donne juste 5$ est-ce que ça te va?

- Mettons que j’aimerai mieux 10$

Il demande à son super ami de lui prêter de l’argent, mais ce dernier n’avait plus rien après m’avoir payé. Je lui demande donc d’aller au guichet, mais il n’a pas son portefeuilles.

Aïe fuck you, tu viens de passer une fin de semaine à Québec sans portefeuille, ben oui! Alors je demande à son ami d’y aller, mais il ne veut pas parce qu’il a déjà payé pour lui toute la fin de semaine. Le non payeur m’a dit que si je sortais au Sens Unique le soir, il me donnerait de l’argent. Je fini par pogner les nerfs et leur dit de laisser faire et de sortir de mon char! Quand j’ai ouvert le coffre pour que l’ami légume prenne son sac, le délinquant m’a dit qu’il s’excusait… ben je me suis permise de lui répondre :

- Ben la prochaine fois que tu prends Allo-stop ça serait pas mal plus intelligent que t’aille de l’argent avec toi!

Il m’a dit qu’il pourrait aller porter l’argent chez Allo-stop.

- Oui, effectivement tu pourrais faire ça. De toute manière, si tu me payes pas c’est certain que je les appels et que je te fais une plainte!

J’étais vraiment en beau criss après ces deux gars, que j’avais vraiment trouvé impolie et avec un manque réel de savoir vivre! Ce n’était même pas pour le 5$, je m’en fou c’est pas ça qui va faire ma perte. C’est le principe, quand tu prends un service, tu payes et tu fais pas chier la personne qui a été assez cool pour t’amener le cul de Québec à Rimouski! Si tout le monde était comme eux, le service d’Allo-stop n’existerai plus.

J’ai téléphoné chez Allo-stop le lendemain pour me plaindre et voir s’il avait tenu sa promesse. Je vous laisse deviner la réponse. Finalement, notre ami Mathieu s’est inscrit avec un numéro de Québec, les chances de le retracer sont minces. On m’a dit que tant qu’il ne payerai pas sa course, il ne pourrait pas prendre Allo-Stop. J’espère que c’est vrai! Je laisse le bénéfice du doute… mettons.

Une chose est certaine, la prochaine fois, je me fais payer avant de partir et le premier qui rouspète, il s’en ira à pied! C’est dommage, mais tout le monde va payer à cause de ce petit criss!

vendredi 25 mai 2007

La tribu d'où je viens

Lui il est grand et gros, un 6 pieds 300 livres. Il est très nerveux, toujours à ce ronger les mains, à shaker de la patte, il fume comme une cheminée. C’est un des gars les plus brillant que je connaisse, mais avec le moins de volonté. Devenu trop vite le pilier d’une famille, il s’est vite mit en reclus et on a fini par le perdre. Son sens de l’humour est exceptionnel et il aurait fait un très bon humoriste. Toujours le bon mot au bon moment, la répartie ne lui est pas inconnue. Il a une voix grave qui porte, quand il est quelque part on l’entend. Il est un bon musicien aussi, il a déjà eu un groupe de musique où il était base man comme un de ses idoles, Roger Waters. C’est grâce à lui aujourd’hui si j’écoute du Genesis, Pink floyd, Rush et même si je connais les Beatles. Plus jeune il adorait le classique, encore aujourd’hui, mais il a découvert le rock n’ roll comme on dit. Il a une très bonne culture, sait tenir une conversation. Il aurait fait un bon politicien, un bon avocat, un bon pleins de choses, mais la volonté n’y ai pas je crois. Il a galéré, on l’a ramassé. Quand il est parti pour Montréal il m’a écrit dans mon livre de finissants un des plus beau mot que j’ai pu avoir dans ma vie. À la fin il m’écrivait que même s’il n’avait pas les jambes assez longues pour courir à mon secours ou les bras assez long pour me prendre dans ses bras, il serait toujours là. Il est alcoolique, c’est temps-ci dépressif. Il est toujours dans la marde, mais je ne sais pas pourquoi il fini toujours par s’en sortir, toujours. Même si je n’aime pas toujours voir ce qu’il est devenu, je l’admire quand même et surtout je l’aime vraiment beaucoup.

Elle est toute petite, mais grande en dedans. Les cheveux noirs comme un poêle et de petits yeux, souvent à cause du pot. Une marginale qui est toujours à part. Pas constante on pourrait dire. Elle sait se faire remarquer. Une artiste qui peint et dessine vraiment très bien, elle a beaucoup de talent. Tourmenté dans sa tête depuis tellement longtemps. Je la connais comme si je l’avais tricoté. On a la même imagination, mais elle en a beaucoup plus que moi. Je la suivais tout le temps petite et elle me laissait ma place. Une fille drôle et intelligente qui a aussi de la culture. Sa capacité à se virer de bord sur un 10 cents, moi je l’admire. On dirait que rien ne lui fait peur et elle est capable de survivre à beaucoup de choses. Elle a le sens du drame, souvent trop, mais c’est ce qui est drôle. Elle grimpe vite dans les rideaux, faut la laisser aller après on peut lui parler pour faire comprendre notre point de vu. Son retour dans notre village natal et l’achat d’une compagnie de fertilisation m’a scié la banane! Je pensais jamais qu’elle le ferait, je ne la voyais pas vraiment là. Je l’avoue, elle réussit et vraiment bien à part de ça! Je lui dois un gilet de loup, j’avais dit que si elle retournait dans notre village, je lui en procurerais un. J’ai toujours pu compter sur elle. Ma mère m’envoyait souvent passer la fin de semaine chez elle quand elle est partie en appartement, pour prendre un break de moi et de ma crise d’ado. C’était tout le temps super, je pouvais fumer (la cigarette) et boire de la bière librement. On avait de longues conversations, que nous avons encore aujourd’hui. Je l’admire et je l’aime vraiment beaucoup.

L’occasion est rare qu’on soit réunit, ces deux personnages et moi ensembles. Je ne me souviens pas la dernière fois. On a de beaux souvenirs des étés à la maison, l’école n’était pas terminée et on écoutait radio-basse-ville le soir. Lui téléphonait l’animateur pour parler de musique, elle et moi on parlait de la vie et on riait. Il a eu beaucoup de cri entre nous, mais on ne cri pas on discute! Les gens ne comprennent pas. On s’envoie chier et deux minutes plus tard c’est comme s’il n’y avait jamais rien eu. Un beau trio, qui se tient depuis vraiment longtemps. En même temps, nous sommes loin et beaucoup pourrait penser que l’on est pas uni tant que ça. On se comprend et on sait que souvent il faut se foutre la paix. Nos trois rires surpuissants qui sont réunis, c’est la plus belle musique pour moi.

On ne choisi peut-être pas sa famille, mais je les prendrais pareil parce qu’ils ne sont pas comme tout le monde et que sans eux la vie serait pas mal plus plate!

mardi 22 mai 2007

S'entourer

Une chose me frappe depuis quelques temps et j’essaie de remédier à la situation.

Dans la vie, on passe notre temps entouré de gens indésirables ou que l’on a pas vraiment envie de voir. On accepte trop souvent des invitations à souper chez du monde qui nous semble non intéressant. On travail parfois avec des désagréables ou juste une personne qui nous emmerde par son impertinence. Bref, on endure beaucoup trop de gens qui sont dans notre univers, parfois on a pas le choix, mais souvent on l’a.

En revanche, on ne donne peut-être pas assez de nouvelles à nos amis qui sont loin ou même près de nous. On ne donne plus de nouvelles à des anciens amis que l’on aimerait bien revoir. Prenant conscience de ce fait, la semaine dernière j’ai envoyé un courriel à une ancienne amie du bacc. J’étais vraiment contente de lui parler et d’avoir de ses nouvelles. Elle vient dans mon coin cet été et on va en profiter pour se voir. Depuis deux ans, j’ai décidé de reprendre contact avec les membres de ma famille paternelle. Mon père est décédé depuis longtemps et nous ne voyons plus vraiment ce côté de la famille. Moi ça me manque et j’ai l’impression que je ne connais pas une partie de mon identité. Je suis bien contente de recevoir des nouvelles d’eux et j’ai fixé un moment pour en voir quelques uns cet été.

Non seulement il faut savoir s’entourer dans la vie, mais il ne faut pas garder d’indésirables, ça prend trop d’énergie pour rien!

jeudi 17 mai 2007

Manque de crédibilité?

Selon le Coup de pouces je manquerai de crédibilité au travail pour les raisons suivantes :

1- Notre habillement détonne ou ne convient pas à notre environnement (trop sexy, trop original) : Bon pas vraiment, j’aime bien porter le décolleté, mais je me garde quand même une gêne, c’est pas trop et je crois que j’ai un style assez classique. Si je voulais matcher avec mon environnement il faudrait que je sois habillé en gris-beige, NON! Pis mes talons hauts j’y suis trop attaché. C’est mon petit côté guirda!

2- Si votre bureau est orné de photos ou d’affiches rigolotes cela peut-être perçu comme un manque de sérieux : J’ai des photos ou objets rigolos… pas de photos mais objets oui. Mon petit poussin qui porte à merveille le chapeau de fête : Ernest le poussin en fête que je traîne depuis mon ancien travail. Je le prête à mes collègue le jour de leur anniversaire. Ma collègue m’a laissé pour son congé de maternité sa figurine de Bob l’éponge. J’ai aussi un post-it sur mon téléphone : « Appeler patente chouette ». J’avais eu ça dans ma carte de fête. J’oubliais également Mme Peanut : une patente pour tenir les trombones, c’est notre mascotte et on la déguise selon la fête; Noël, pâques, St-Valentin, etc. Mon boss l’aime beaucoup d’ailleurs.

3- … tout comme un bureau en désordre pourrait laisser croire qu’on manque d’organisation : Mon bureau est en désordre, très en désordre. Archiviste mal chaussé! C’est comme ça que je me retrouve, un jour ma collègue de travail a eu l’audace de faire mon ménage… ça n’a pas fonctionné! Moi je trouve que j’ai plus l’air occupé dans ce temps là!?

Franchement je trouve que c’est un peu limité. Il me semble que la crédibilité c’est plus dans notre attitude? Si on s’exprime bien, qu’on fonce et qu’on raisonne de manière intelligente les gens vont nous prendre au sérieux. Si on a un balais dans c…, qu’on a de la difficulté à enligner deux mots, qu’on est pas souriant, notre bureau aura beau être en ordre avec pas une poussière, notre tenue vestimentaire neutre et une photos de Jésus (j’ai déjà vu ça!) sur le mur, je ne crois pas qu’on vous accorde beaucoup de crédibilité. Personnellement, je n’en ai jamais manqué, au contraire. J’ai assez de personnalité pour démontrer mon savoir-faire. Je crois bien que mes collègues trouvent que je suis amusante? Faudrait leur demander! Par contre, je peux dire que j’ai eu des collègues qui étaient très contraire à moi (bureau en ordre et tout le machin dit plus haut) et ils avaient de la difficulté à se faire une place.

Franchement, c’est un peu n’importe quoi! Et vous votre bureau il ressemble à quoi? Avez-vous l’impression d’être crédible?

mardi 15 mai 2007

Le gros Gilles

Un humoriste, un magicien, un gros homme, petit! Il faisait des spectacles sous le nom de Gilles Roby. C’était mon oncle Gilles qui excellait dans les jokes de « grosses négresses » et de « p’tis chinois ».

Il faisait sauter sa grosse bedaine en disant : « r’garde j’ai mangé des cuisses de grenouilles! » On entendait son rire, un rire qu’on a tous dans la famille.

Quand sa sœur est décédée, il a fait mourir de rire la sœur du nouveau veuf, une française. Il n’arrêtait pas de dire pleins de conneries comme lui seul le pouvait.

Des histoires folles il en avait un paquet. Le genre à se coller un robinet dans le front et à se promener dans le métro de Montréal avec son frère et dire : « Oh! J’ai une idée qui va couler ».

Il avait un bouton sur la tête et disait avec un clin-d’œil que c’était le piton pour changer d’idée.

J’ai le souvenir de Gilles en bobettes, camisole et en bas sur le lazy-boy orange de mon père, couché comme une grosse baleine; une belle photo!

Je me souviens aussi des tours de magies avec une cigarette qu’il faisait entrer dans son oreille et sortir par l’autre. D’ailleurs, il m’avait donné une trousse de magie quand j’étais petite.

Il faisait du tatou, artisanal et avait gâché un des bras de mon père. Il avait le nom de ses blondes tatoué sur les bras. Des blondes, il en a eu! Des enfants aussi, on ne les connaît pas tous. Pourtant, ça ne l’a pas empêché de mourir seul dans son appartement quelque part à Montréal. Si jamais il y a une vie ailleurs, les gens de l’autre bord vont rire un bon coup!

lundi 14 mai 2007

Une simple technicienne

Le phénomène m’est arrivé régulièrement lorsque j’étais à Québec au service au public durant mes études : le monde qui te regarde de haut comme si tu n’étais pas grand-chose.

Voici l’exemple. Mon baccalauréat en histoire était terminé et j’avais enchaîné au certificat en archivistique. Un jeune homme arrive, il est clairement plus jeune que moi (j’avais environ 24-25 ans). Du haut de sa condescendance il me regarde et me demande :

Jeune fandant : J’aimerai avoir des documents sur le Ralliement National.

Moi : Oui, quoi exactement?

Jeune fandant : Tout ce qu’il peut y avoir, je fais une recherche sur le nationalisme québécois.

Moi : C’est qu’il y a 0,95 m de documents textuels, ce qui signifie 7 boîtes, vous pouvez chercher longtemps. Il faudrait un peu préciser votre recherche. Vous avez probablement appris une méthode de recherche durant vos études. Vous étudiez en histoire ou en science politique?

Jeune fendant (un peu moins fendant) : Je commence mon bacc en science politique.

Moi : AH! Moi j’ai un bacc en histoire, c’est intéressant science politique, probablement que vous allez aimer. En attendant voici comment fonctionne notre base de données. Il faudrait un peu préciser ce que vous désirez avoir et on regardera ça ensuite. Si vous avez des questions, je serai juste ici. (Je te casse)

Des situations comme celle là j’en ai souvent vu, aussi quand j’étais simple caissière dans un dépanneur. Parce que parfois les étudiants universitaires croient que la fille qui te répond à la réception est « seulement secrétaire » et ne connaît rien à leur monde d’universitaires. Encore une fois ce matin, j’ai eu droit au regard condescendant d’une jeune chercheuse qui tentait de me faire sentir comme un nunuche. J’aime ben ça dans ce temps là « pluger » mon diplôme, euh mes diplômes (même si je m’en balance).

Bref, je n’aime pas les gens qui se prennent au sérieux, ceux qui regardent les gens de haut. Peu importe ce que tu fait dans la vie, tu connais toujours quelque chose que l’autre ne connaît pas et tu ignores toujours quelque chose que l’autre connaît.

jeudi 10 mai 2007

On peut toujours y croire?

Je suis triste, très triste! J’apprenais hier pas une ancienne collègue de travail que l’événement pour lequel j’ai travaillé ne reviendrai plus, on a mit la clé dans la porte!

En fait, je travaillais pour la CADEUL à l’Université Laval, précisément pour la Vitrine étudiante. Un événement qui en était à sa 8e édition en cette année 2007. Un bel événement qui faisait place aux talents étudiants. Moi, comme ceux d’avant y avons donné beaucoup d’énergie et je suis certaine que celle qui m’a remplacé en a mit beaucoup aussi. J’avoue que je ne suis pas partie parce que je n’aimais pas le travail, mais par écœurement et fatigue. C’est un beau projet, qui était encore méconnue par beaucoup d’étudiants et il fallait faire des pieds et des mains pour arriver au bout. J’aimais souvent dire que je devais faire une tour Effel avec deux bâtons de pop-cicle!

La CADEUL voulait avoir un bel événement qui marche, mais ne voulait pas s’y investir financièrement. Ça me fait beaucoup de peine d’écrire des choses pareil, parce que j’y ai cru moi à la belle association étudiante et aux beaux principes. J’en ai vu du monde qui ont travaillé fort, vous ne pouvez imaginer tout le temps que ces jeunes mettent pour leur association, pour les étudiants. Durant les années que j’ai été là, j’ai vu des équipes qui étaient moins bien que d’autres, mais d’autres avaient du cœur et le respect des principes. Malheureusement, la CADEUL est devenue une grosse machine. En fait, ça fait un bout que c’est de même, mais c’est qui la dirige qui fait la différence. (Je ne connais pas le nouvel exécutif, je ne peux me prononcer et encore moins sur le dernier, je n’y étais pas). Je ne sais pas qui et pourquoi, mais on pense plus à faire de l’argent avec le Pub que de donner aux étudiants. Les services moins rentables de la CADEUL sont souvent délaissés, comme la Vitrine étudiante. On ne veut pas investir dans quelque chose qui ne rapporte pas, financièrement. Je le dis parce que j’ai vu qu’on avait mit beaucoup sur le Pub et le nouveau dépanneur, beaucoup pour faire de la bonne publicité. Je serai curieuse de parler avec la chargée de projet de la Vitrine pour savoir ce qu’on a voulu mettre côté publicité? Moi, il a fallu que je coupe le plus possible et j’en ai fait des galipettes pour avoir le meilleur. Un ancien collaborateur m’a dit qu’un événement il faut que tu le renouvèles aux 5 ans si tu veux que ça fonctionne et ça ben l’air que l’énergie n’y ait pas!

Peut-être qu’au fond la CADEUL a fini par se perdre dans tous ses projets? C’est bon, très bon que le Pub appartienne aux étudiants, mais les profits ils vont où? Sur une superbe terrasse hothothot? Est-ce que ça va vraiment aux étudiants? Est-ce que c’est ça une asso étudiante? En 1981 la CADEUL avait été créée pour défendre les étudiants et pas pour faire un service de photocopie qui rapportera de l’argent, c’est le premier président qui avait dit un truc comme ça.

J’ai déjà dit que l’implication c’était beau parce que c’était plus grand que nous! J’ai déjà dit ça moi?

mercredi 9 mai 2007

Le néant

Le néant est le mot du jour; c’est de ça que la journée a l’air!

Pourtant, première belle journée de beau temps et de chaleur surtout à Rimous! Je suis allée marcher ce midi question de me sortir de mon sous-sol!

Me sens comme une larve derrière mon ordinateur. Depuis ce matin, je suis supposée clancher un truc et je suis incapable.

J’ai l’impression d’être une truite qu’on aurait mit dans un bocal pour poisson rouge.

C’est tellement tranquille que je pourrais faire du yoga en plein milieu de la salle de recherche! Tiens une bonne idée ça! Même le vieux chercheur a une dent qui vient tous les mercredi n’est pas là. J’ai toujours la même réaction quand il ne vient pas : il est peut-être mort!

Je me sens pas à ma place, mais pas du tout. J’étais tellement contente d’avoir ce travail : six mois plus tard je me rends compte que le service au public est seulement service et que le reste du boulot ne me dit rien, mais rien du tout!

On fait quoi quand on a l’impression qu’on s’est trompé?

On ne sait jamais

J’ai été très surprise ce matin en lisant le blog d’un ami, ancien collègue de travail. Comme quoi on ne sait jamais qui lit notre blog : un journaliste de rad-can lui a écrit un commentaire sur son analyse de la démission d’André Boiclairs. Si jamais vous avez envie d’un blog avec une bonne analyse de la politique et également du journalise allé voir le site de l’attachepol que vous trouverez en lien dans ma liste.

vendredi 4 mai 2007

Quand je serait grande, je serai ???

Encore une fois sur un autre blog http://unjourapreslautre.blogspot.com j’ai vu ceci : ce que nous imaginions devenir plus tard quand nous étions petits. J’ai trouvé la question bonne et cette dernière a suscité chez moi ce constat : je ne le savais pas vraiment quand j’étais petite, je ne le sais toujours pas aujourd’hui. J’ose donc vous offrir aujourd’hui ma réflexion et surtout mon évolution.

Quand j’étais petite probablement que j’ai un moment donné voulu être une princesse ou quelque chose du genre. Avec ma grande sœur et parfois ma couz, on jouait aux barbies et curieusement, nos demoiselles n’étaient pas riche. Nous aimions avoir des familles dysfonctionnelles sur le B.S. avec des enfants qui se faisaient battent quand ils faisaient pipi au lit. La merveilleuse maison de Barbie de ma sœur était laissée de côté et nous préférions faire une maison avec le secrétaire cheap de mon père et un vieux tiroir de cuisine. Peut-être qu’au fond je voulais être travailleuse sociale? Au moins j’étais une enfant avec beaucoup d’imagination.

Au primaire j’étais une véritable cheftaine qui menait sa gang. Quand quelque chose ne faisait pas mon affaire je crinquais ma gang pour aller chez le directeur revendiquer nos droits. Monsieur Cloutier devait me trouver assez intense! Je me souviens une fois en particulier où nous les filles étions tannées de se faire pincer les fesses, lever nos jupes, etc par les garçons. Trouvant la situation inacceptable, j’ai réunis les demoiselles et je les ai convaincues que puisque les avertissements du professeur ne menaient à rien, il fallait aller chez le directeur et que nous ne sortirions pas de son bureau tant que nous ne serions pas satisfaites. Notre problème a été réglé! J’ai découvert dans ces années que si tu voulais quelque chose, il fallait le demander et il ne fallait pas avoir peur de revendiquer. Sans le savoir, je voulais peut-être devenir une « leader » syndical. J’ai également découvert la radio, animer à la radio avec un petit projet que nous avions eu en 6e année. Avant aussi, j’ai découvert le théâtre quand j’ai joué le rôle d’un lutin du père noël en 4e année. Avant mon entrée au secondaire, je voulais faire partie de tous les comités, faire de la radio étudiante et surtout du théâtre.

Mon enthousiasme débordant et mon côté cheftaine sont allés se cacher dans le fond de la garde-robe lors de mon entrée à l’école des grands. J’étais traumatisée et soudainement j’ai découvert que j’étais une fille gênée. J’étais dans une classe où je ne connaissais personne, l’école était devenue mon cauchemar, chaque soir je pleurais. Ma mère a fini par me faire changer de classe avec l’aide de mon tuteur. J’avais d’ailleurs écrit une longue lettre de remerciement à ce dernier qui était venue me remercier de ce geste avec la larme à l’œil. J’étais maintenant une fille reconnaissante. Les trois premières années de mon secondaire ce sont déroulé dans l’anonymat et l’envie d’aller dans les différents comités que l’on retrouvait. J’avais tellement envie de faire du théâtre, mais j’étais trop envahie par la peur. J’étais maintenant une fille peureuse. En secondaire deux j’ai eu la révélation : j’enseignerai l’histoire. Cette matière me fascinait au plus haut point. On pouvait comprendre l’évolution de l’homme, connaître comment nous étions arrivé à aujourd’hui. C’était une idée fixe! En secondaire quatre, j’étais l’espoir de mon prof d’histoire qui me disait qu’à sa retraite j’allais être prête pour le remplacer. Finalement, il a prit sa retraite deux ans après mon départ du secondaire. Je m’en allais au cégep avec cette seule idée : être enseignante au secondaire en histoire.

Le cégep, période très plate de ma vie. J’ai déchanté sur l’enseignement! Ma nouvelle vie d’adulte responsable avec les responsabilité d’un appartement et 50 cents dans son compte en banque m’a fait comprendre que la vie c’est pas toujours facile! Ma 1ère soirée dans mon appartement était pathétique! J’étais trop orgueilleuse pour repartir dans mon village natal après que l’on ai déménagé mes meubles. Même si ma mère m’a probablement dit : « T’es pas obligé de rester ici tout de suite, tu ne commences pas l’école demain. » Non, je voulais rester. J’aurai dans ma mémoire l’image de moi dans le divan rose de ma coloc, a manger du spaghettis au spaghettis (parce que trop pauvre pour avoir de la sauce ou du beurre) entrain de regarder Beverly hills sur une petite télé en noir et blanc qui grichait. J’étais maintenant une étudiante pauvre. Durant mon cégep j’ai travaillé fort pour avoir de bonnes notes et réussir à terminer en deux ans, ce que j’ai réussit. J’étais maintenant une fille déterminée. J’ai également changé d’idée cent fois sur ce que je voulais faire : enseignante en histoire, travaillé en tourisme, je ne sais plus, être comédienne?, je veux travailler en histoire mais quoi faire?

Après le cégep, j’ai arrêté avant d’entrer à l’Université. En fait, mon idée était d’aller m’installer à Montréal : à l’époque c’était pour moi LA place. Je voulais travailler un an et ensuite m’inscrire dans une école de théâtre. Après la rencontre au conservatoire de Montréal, j’ai changé d’idée et je voulais attendre un peu, voir plus qu’est-ce que c’était. Je suis déménagée avec mon grand frère, un alcoolique qui était supposé avoir arrêté de boire. Quand je me suis rendu compte qu’il n’avait pas d’argent, qu’il compterai sur moi pour tout payer, qu’il avait aussi recommencé à boire, j’ai quitté Montréal. Je m’étais pourtant trouvé du travail et j’étais pleine d’espoir. J’ai téléphoné ma mère en pleurant et en lui demandant d’aller illico me déposer les 16$ qu’il me manquait pour me payer un billet de bus, j’ai écrit une note à mon frère (qui cuvait encore son alcool) et j’ai pris le 1er bus pour Québec. J’étais une fille triste, sans emploi et désillusionnée. J’avais également choisi de sauvé mon moral à la place de mon frère.

J’ai passé six mois sans travailler, tout ce que j’essayais ne fonctionnait pas. J’ai pu corder les 13 cordes de bois chez maman, être la réplique pour ma cousine qui allait passer les auditions pour les écoles de théâtre, réfléchir à ce que je voulais faire dans la vie, aller travailler ensuite dans un dépanneur et surtout aller participer à l’émission Les Mordus à TVA! J’ai décidé d’aller étudier en histoire ou en histoire de l’art ou en communication politique. Je n’ai pas été accepté pour la dernière option et j’ai choisi histoire à l’Université Laval. J’étais maintenant une fille pleine d’espoir!

Je suis rentrée à l’Université en me disant que c’était assez la gêne et de passer à côté de tout dans la vie. Je suis allée à mon initiation avec la peur au ventre mais avec une grande détermination à me faire des amis. Même si ce que j’avais vu la veille à la réunion des nouveaux ne me semblaient pas super : Une fille tellement stressée que j’ai eu peur de l’approchée (maintenant devenue ma meilleure amie), un gars qui était déjà déguisé pour l’initiation même si c’était juste le lendemain et un mongol nommé Fafard qui était en fait un schizophrène dépressif violent qui faisait toujours des drôles de sons. J’avais quand même réussit à me faire une amie qui avait l’air équilibrée (mais dont j’ai découvert plus tard qu’il s’agissait de la pire pétasse enfant gâtée que j’ai connu). Mes années en histoire ont été des plus belles. Je me suis impliquée à fond, j’ai travaillé fort, je me suis fait des amis que je vois toujours aujourd’hui et qui sont mes perles. Malgré les soirées à travailler fort, les heures passé à la bibliothèque et à être tellement découragé que je ne pouvais que me coucher sur mon plancher de salon et pleurer en disant : « Crisse de séminaire j’y arriverai jamais, je vais me faire planter par tout le monde » j’ai adoré cette époque et j’ai réussit. J’ai développé mon côté critique, mon côté contestataire, ma pensée, mes goûts. J’ai pu découvrir l’entraide entre étudiants. Des années de croutes comme j’appel. J’étais toujours aussi pauvre, mais la solidarité de groupe fait que tu peux quand même aller au Pub universitaire trois soirs semaines durant la 1ère année. J’ai définit ce que je voulais faire dans la vie. J’étais maintenant une fille définie.

Les cinq étés de mes études (3 ans ½ de bacc et 1 an de certificat) j’ai travaillé aux Archives nationales du Québec. C’est là que je me suis dit : « L’emploi parfait pour moi la fille qui ne veut pas travailler avec le public, qui aime être seule dans ses affaires. » Bon ok je me connaissais mal, car au fond ce que j’aimais de ce job c’était le service au public. Grâce à cet emploi, j’ai également été capable d’être l’archiviste de la CADEUL (asso étudiante de l’Université Laval). J’ai fait mon chemin à cet endroit jusqu’à devenir la chargée de projet pour un événement fait en collaboration avec la CADEUL. J’ai découvert que j’aurai dû étudier en communication et qu’au fond ce que j’aimais c’est d’organiser des événements, que j’aimais travailler avec le monde, que j’avais besoin de ça. J’étais une fille mêlée.

Après plus de trois ans dans cet organisme qui a su me mettre à bout et dont je suis complètement désillusionnée aujourd’hui, j’ai pris mon été de congé. J’étais sur le chômage, je me suis remise en forme, suivie un régime, écrit un blog et trouvé mon emploi à Rimouski pour les Archives nationales. Grâce à mon blog j’ai rencontré mon amoureux, que je considère être l’homme de ma vie. Je suis une fille amoureuse.

Je ne sais pas si j’aime vraiment mon travail car je m’ennuie souvent. Je ne sais pas si je suis dans le bon domaine. Par contre, je sais que je suis une fille avec des convictions, passionnée, conscientisée, féministe à sa façon, déterminée, pleine d’espoir, reconnaissante, toujours pauvre, amoureuse et heureuse. J’aime ce que je suis devenue et je me dis qu’au fond l’important c’est quoi : avoir un métier ou savoir qui on est et être heureux. Même si pour moi c’est très important d’aimer ce que tu fais dans la vie, c’est beaucoup plus important d’aimer ce que tu es. Merci la vie pour les obstacles et le beau chemin que j’ai eu!

mardi 1 mai 2007

Définition selon Patachou: Le Ski-doo

Qu’est-ce qu’un ski-doo? Pour nous québécois c’est un moyen de transport qu’on utilise l’hiver. C’est également un type de personnalité.

Le Ski-doo d’Amérique est un mâle viril vivant surtout en région (il émigre parfois vers la ville, mais la ville détient son genre de ski-doo propre elle dont on parlera ultérieurement).

Le langage du Ski-doo est plutôt primaire, un dialecte presque incompréhensible qui tient du jargon tel : « En tout cas hangion pis là eulé pris d’mène câlisse anghion pis tabarnak y g’é dit… » de ce genre. Le sacre est assez présent dans le langage de notre spécimen.

Le Ski-doo d’Amérique aime bien se nourrire d’hoille-doigues ou roteux (bref le hot-dog) et s’abreuve de bière (une frette, une grosse ou une crisse de bonne biére). Ce qu’il aime c’est ce qui est gras! Il fume plusieurs cigarettes qu’il laisse sur le bord de sa « Yeule »

Malgré son nom, le Ski-doo ne se promène pas seulement avec ce moyen de transport. S’il se respect, il en détient un mais préfère par dessus tout avoir un véhicule automobile 4 par 4 qui fait du bruit, beaucoup de bruit. Il n’est pas nécessaire d’avoir un engin récent, seulement qu’il fasse du bruit. Il vous dira ceci : « En tout moé tabarnak j’ré un sti beau pick-up ahgnion jacké en criss en tout cas ghnaion, pis l’moteur sti ahfa ben dy bruit. T’as pas j’vus mon ske-dou toé tabarnak onghin y’é beau en esti plus qu’clea du gros criss de Paquet! »


Notre animal adore par dessus tout « gossé » dans son garage. C’est pourquoi il détient souvent plus qu’un véhicule à moteur qui a un certain âge. Il ne réussit jamais à partir le dit véhicule d’un seul coup, il est très important de donner plusieurs coup sur l’accélérateur avant de partir. Si le Ski-doo est un peu plus fière, il ira s’entraîner avec les autres de sa tribus dans un gym. Il pourra alors montrer ses muscles vêtu d’une magnifique camisole lousse de préférence.

Il sera alors pour lui plus facile de s’attirer une femelle pour lui. Femelle qu’il aime « agvec un ti-cul raicing ghandahaha! » blonde, avec le cheveux bien long et de gros seins de préférences.

Vêtu la plupart du temps d’un coton-ouaté, arborant le jeans ou parfois la culotte de jogging, malgré qu’il ne pratique pas ce sport. S’il a bon goût, le ski-doo portera un magnifique gilet de loup ou tout autre animal qui se chasse. Il sera important pour lui d’avoir une casquette comme couvre-chef, avec un motif « raicing » (petit drapeau de course croisé) ou d’une marque de voiture quelconque. Son manteau « fit » également avec son chapeau.

vendredi 27 avril 2007

Dans le confort de votre foyer, de votre voiture, de votre…


Je lis des blogs cette semaine comme celui-ci où l’auteure nous parle des gens qui ont des commentaires vraiment ordinaires sur le fait d’avoir trois enfants. J’ai également des conversations qui me font HALLUCINER parce que je me rends compte que beaucoup de gens sont matérialistes et ne veulent que leur petit confort. Si j’utilisais cette expression que je n’aime pas beaucoup, je dirais qu’ils sont bourgeois.

Je viens d’un milieu normal. En fait, mon paternel avait un boulot vraiment bien payé et s’il ne nous avait pas quitté je serai peut-être comme eux moi aussi. J’ai grandi dans une très belle et très grande maison, ma mère a toujours travaillé fort pour que nous ne manquions de rien, nous étions toujours très bien habillé et nous étions quand même trois. Par contre, je crois qu’elle nous a inculqué que dans la vie si tu veux quelque chose, travaille pour l’avoir. Nous avions conscience que rien n’est gratuit dans la vie.

Avoir une maison je m’en fiche, j’aimerai bien un jour, mais j’ai pas les moyens. Je me contente d’un appartement pour l’instant. J’ai une voiture parce que j’ai un bon travail et la vie à Rimouski sans voiture je trouverai ça dur (ça rime). Par contre, j’aimerai faire profiter de mon luxe aux autres quand je vois tout le monde tout seul dans leur auto, moi compris.

Quand j’entends par contre des affaires comme : l’auto ne fait pas si on a plus qu’un enfant (quand le 1er est pas arrivé et t’a pas une chevette, t’as une assez grosse voiture que tu peux encore garder deux ans), que les chambres de la maison sont trop petites, que y’a pas de salle à manger. Pour le camping une roulotte c’est vraiment le mieux et l’auto ne fera pas non plus pour amener tout le « stock », qu’il faut une nouvelle douillette pour la maison qu’on a pas encore. Arrêtez de vous donner des excuses pour consommer et assumez-vous au moins. Je dis ça quand je veux m’acheter du linge et que je me sens coupable. Est-ce que c’est moi qui n’est pas connecté sur la réalité? J’avoue que je n’ai pas d’enfants, pas de maison et tout.

Je trouve que beaucoup de gens ne veulent que leur petit confort douillet et pas question de faire de concession. La simplicité, me semble que c’est pas si mal non plus? Moi le camping j’aime ça simple, quand il faut que je me force pour avoir mon déjeuner, que je profite de la nature, c’est ça qui dépayse. Quand on va en pique-nique, est-ce qu’on est obligé d’avoir le ti-quitte top diguididawger de pique-nique. Non! La vie est simple et on la savoure beaucoup plus quand on reste dans la simplicité des choses, quand il y a des imprévus qui font qu’il faut se forcer un peu le coco! Pourquoi toujours être dans le confort?

Je suis toujours décourager de voir ou d’entendre tout ça. J’ai peur de devenir comme ça moi aussi. Je pense que c’est pour ça que j’aime garder mes veilles patentes toutes croches! D’ailleurs, chez moi j’ai un vieux toaster à panneau (celui des années je sais pas quoi comme dans passe-partout où il faut que tu retourne tes toasts de côté et que tu dois arrêter toi-même), j’ai un téléphone à roulette, toutes les choses neuves sauf mon divan, ce sont des dons de ma sœur ou des cadeaux.

Bref, simplicité n’oubliez pas ce mot. Il faut toujours se dire qu’avant on s’arrangeait quand il n’y avait pas toute la technologie, qu’il y a toujours moyen de moyenner comme dit ma maman.

Et si jamais y’a des gens qui cherchent un transport pour Québec ou faire du co-voiturage et qui sont dans le coin de Rimouski faites moi signe, ça va me faire plaisir!

jeudi 26 avril 2007

La pensée du jour!

Dans la vie comme à la balle-molle, l'important c'est le batte.

Y’a une rumeur qui court

Paraît que si t’écris des affaires qui n’ont pas vraiment d’intérêts sur ton blog tu vas vraiment avoir plein de commentaire.

Je fais le test.

Advienne que pourra, s'il neige on pellettera!

mardi 24 avril 2007

Ton moine sous ta jupe

La première fois que je l’ai vu, je suis restée surprise et j’avoue que j’étais déconcertée par son allure. C’était quoi ça?????

Mon gynécologue portait une jupe! Comme elle était carottée, j’ai pensé : « Le type il est peut-être Irlandais et il porte peut-être fièrement le kilt? » Quand j’ai vu qu’il avait des talons hauts, des bijoux et un peu de maquillage j’ai su que ce n’était pas un kilt! Mon gynécologue était donc un transgenre!!! Je vous jure mesdames (aussi messieurs, mais bon) qu’on oublie totalement qu’on se fait examiner le col quand on a un gynécologue à jupe!

Lorsque je suis arrivée à la maison le soir, j’ai raconté cette savoureuse histoire à mon colocataire du moment, qui lui est gai, donc peut-être plus ouvert sur ces phénomènes. Il riait de se style, mais il m’a demandé : « Ça ne t’as pas dérangé? » Non, pas du tout, surprise c’est tout. Je me suis alors rendu compte que j’avais un bon taux de tolérance. Le lendemain soir quand mon coloc est arrivé, il avait raconté mon histoire de gynécologue à jupe à ses collègues de bureau féminines. Il m’a alors dit que la plupart avait dit qu’elles seraient partie et qu’elle ne voudrait pas se faire examiner par un tel homme. J’étais surprise, j’avoue je suis trop confiante du genre humain. Non, mais ça fait quoi que la personne qui t’examine le jardin du bonheur soit habillé en jupe, en tutu ou je sais pas quoi? Il est quand même pas arrivé déguisé en Grosse douceur!

Le fait que mon gynécologue soit un transgenre m’a pourtant fait oublier le but de ma visite, une possible tumeur au col de l’utérus. De plus, j’ai pu constater sa très grande compétence depuis ce premier jour. Il détient un sens de l’humour hors du commun et c’est toujours une partie de plaisir (ou presque) d’aller le voir. Lors de mon opération, il y avait une photographie d’une petite bergère au plafond. Il m’a dit de chercher dans la photo le petit chien, question de me détendre et de me changer les idées. Chaque fois, il prend le temps de me demander les derniers développements sur ma vie et si je veux avoir des enfants dans un avenir rapproché. Car, détail de mon anatomie : « j’ai vraiment l’utérus fait pour avoir une belle grande famille » – fin de la citation. Quand on va chez le gynéco, on a toujours droit à de beaux commentaires sur notre système reproducteur. Parlez-en aux filles! Je suis d’ailleurs toujours surprise que pour eux c’est aussi naturel que pour nous de regarder nos toasts cuirent le matin.

Ce gynéco pratique à Québec et quand je lui ai appris que je quittais la ville pour le bas-du-fleuve, il s’est exclamé : « Ah non! On perd une de nos patientes! » J’ai à ce moment décidé que je conserverai mon précieux docteur de la noune et que je reviendrai à Québec pour mon suivi.

Je ne vois même plus son habit et je jure que je ne voudrai pas avoir un autre examinateur de mon système reproducteur que celui-là. J’espère même qu’il fait des suivis de grossesses si un jour j’ai cette chance.

C’est certain que les transgenres sont des être étranges, on les trouve étrange parce qu’on ne les comprend pas! J’ai même de la difficulté à comprendre leur femme. Ce fait ne les empêche pas d’être compétant dans ce qu’ils font. Il ne faut pas oublié qu’ils y a derrière tout ce phénomène une grande souffrance qui doit se cacher. Je félicite donc l’historien Russel Bouchard http://akakia.blogspot.com/ de s’afficher. De plus si vous allez sur son blog vous verrez que cette personne est très intéressante et intelligente.

Comme quoi l’habit de fait pas le moine!

lundi 23 avril 2007

La perfection au féminin

Mesdames, à la question « que choisissez-vous entre un homme que vous savez aimant, fidèle et avec qui la vie sera tranquille, mais avec le bonheur est garantie sans toutefois avoir une passion effrénée digne des romans arlequins ou un homme avec qui la passion sera au rendez-vous, avec qui vous ne serez jamais certaine de rien, que vous n’avez pas l’impression qu’il vous aime pour ce que vous êtes réellement et avec qui une relation à long terme n’est pas envisageable?

Le premier choix vous me dites? Vous êtes certaine de ce choix? Moi je ne suis pas certaine de votre réponse pourtant.

La majorité d’entre nous voulons la première catégorie de mâle, mais toute fois nous gardons toujours l’envie d’avoir la deuxième. Cette envie reste bien cachée au fond de nous pourtant. Notre insatisfaction face à l’homme vient probablement de ce point. Bref, on n’est jamais CONTENTE CÂLISSE!

Notre désir d’atteindre la perfection vient miner notre bonheur, ou en fait, jusqu’à ce qu’on soit plus zen dans la vie. On voudrait être tout en même temps! On veut être la mère, la putain et la vierge. Attention, toutes les catégories dans la perfection en plus. La meilleure mère du monde, la meilleure putain, la meilleure vierge. On veut être objet de désir sans l’être vraiment, on veut être la compagne de vie idéale, la plus trippante et la plus intelligente. La sainte femme la plus sainte qui ne dit jamais un mot plus haut que l’autre et qui sera dire ce qu’il faut au bon moment.

On s’épuise a vouloir plaire à tout prix! On se fait maigrir, on se frise, on se défrise, on se maquille, on s’habille provocante, mais pas trop, on suit toutes les autres tout en les « bitchan » dans leur dos, mais on ne dit pas de mal, on ne fait que des constats!?

C’est fatiguant être femme en? C’est difficile à comprendre surtout!

Parce que finalement, si vous trouvez un homme qui vous aime vraiment, avec qui ça connecte et qui saura vous comprendre, vous n’aurez pas à faire tous ces efforts. Vous serez bien, vraiment bien. Pourquoi se compliquer la vie? Pourquoi se mettre autant de pression? Je suis certaine que si on leur demandait les messieurs nous répondraient un genre de « EUH! En? » Parce qu’au fond, ils s’en sacrent de toute cette performance, ils veulent juste être bien!

Vous pensez pas?

vendredi 20 avril 2007

Régionsons nous au Gouvernement! Libellé : J’pète ma coche!

Oh oui! Si ta vie est plate, pars toi un blog parce qu’au moins tu vas pouvoir te défouler. De toute manière je pense que la plupart des gens qui ont un blogue on une vie plus ou moins intéressante et ils se sentent obligé de la partager. Je ne fais pas exception, je fais partie de ce malheureux clan.

Je suis une fonfon comme beaucoup d’autre, je vis en région et je dois le dire je m’emmerde pas mal ces temps-ci. Je crois que je rentre dans ma phase désillusion. Moi qui croyais venir relever des défis en région, je me rends compte que je ne fais qu’assurer un roulement. Même si mon boss me dit au moins une fois par semaine qu’on a de l’ouvrage, qu’il y a pleins de choses qui s’en viennent, ben c’est toujours pareil. J’ai beau chercher sous mon bureau et dans tous les racoins, je ne trouve rien!

Je travaille pour la magnifique et extraordinaire Bibliothèque et Archives nationales du Québec. L’autre soir, avant d’aller faire dodo j’écoutais Christianne Charrette en pu direct. Elle recevait notre chère Directrice, Lise Bissonnette, chic type cette Lise. C’était beau de l’entendre venter les mérites de la « belle bâtisse » qui abrite la Grande bibliothèque, qui a gagné un prix d’architecture même si ça tombe de partout. Pas grave, c’est beau l’architecture Pôste-Môderne (important de prononcer les ô). Elle se flattait la bedaine avec la réussite de cette fusion en expliquant que c’était maintenant LA place de consultation et de documentation au Québec et ce PARTOUT au Québec. WOW!!!

J’aurai aimé me dire : C’est superbe, je travail pour cet endroit, pour LA place de consultation et de documentation, je suis fière de faire partie de cette belle grande famille. Sauf que, si je n’avais pas eu de la pâte à dents Crest dans la bouche, j’aurais goûté le goût amer que j’ai souvent en travaillant ici. C’est beau, mais en région on se fait chier. Pas parce qu’on est en région physiquement, mais parce qu’on se crisse de nous autres! Grâce à la fusion des deux institutions, nous sommes maintenant géré à partir de Montréal. TOUT doit maintenant passer par eux : de nos feuilles de temps à l’exposition de photos dans les corridors de l’édifice. Si j’ai envie de me virer de bord : il faut que j’appel Moutrial pour savoir si je peux. L’affaire, c’est qu’ils n’ont jamais mis les pieds ici, ou presque ces gens qui prennent les décisions. On ne peut pas avoir d’équipements neufs parce que le type de Montréal qui prend la décision considère que nous n’en n’avons pas besoins. Il n’a pas l’air d’être au courant que nous offrons un service au public, que la technologie avance et que cela fait que les archives sont de plus en plus sur un support informatique pis que si on veut un lecteur DVD dans un ordinateur, ce n’est pas pour écouter un film mais bien pour diffuser nos archives. Attention! Je ne vise pas seulement Montréal, parce qu’avant c’était Québec qui gérait et le bureau de Québec avait la même attitude.

Je trouve étrange qu’on ai envie de développer les régions, mais on fusionne de plus en plus et ce sont ces dernières qui finissent pas écoper. Mme Bissonnette peut être fière, oui c’est une belle réussite. Elle devrait peut-être faire travailler son monde pour qu’on ait plus de visiteurs dans nos 7 bureaux régionaux. Il faudrait être un peu plus à l’écoute de ceux qui sont sur le terrain, ils savent beaucoup plus ce dont ils ont besoin et ils connaissent plus leur clientèle. En attendant on manque de ressources matérielles et nous avons de la difficulté à offrir aux rares clients qui viennent le maximum de service. Il faut s’organiser avec les moyens du bord et surtout par notre bon vouloir, sinon il y aurait un gros manque. C’est vraiment dommage! J’aurai aimé tripper ici et me dire que j’ai vraiment envie de rester dans ce beau coin de pays, mais c’est une bataille que je ne suis pas certaine de vouloir livrer!

En attendant, j’écris ce texte en étant payé par le gouvernement. Je n’écoute peut-être pas un film, mais j’écris un blogue! Quin stie!!